Mes reportages continuent cet hiver à Štrpce, une enclave serbe au sud du Kosovo. Sur mon nouveau blog Focus Kosovo, retrouvez les articles et les photos autour d'un film documentaire que je réalise actuellement dans cette région isolée du Kosovo.
samedi 26 janvier 2008
mercredi 29 août 2007
Nos vemos - See you soon - A bientôt !
Je ramène dans mes valises un reportage publié aujourd'hui dans le magazine pour enfants Pif Gadget, le portrait d’une jeune latino de Los Angeles.
Difficile de décrire ma joie après cette expérience en Californie, si positive et enrichissante… mes collègues de Telemundo y sont pour beaucoup, ainsi que tous ceux qui ont accepté de répondre à mes interviews - qu’ils en soient ici remerciés.
Après mon départ, ce blog doit vivre… Découvrez mes reportages avec les travailleurs des maquiladoras de Tijuana, sur les média latinos, les quartiers mexicains de Los Angeles... et continuez à laisser des messages, j’y répondrai !
mercredi 8 août 2007
Affaire Villaraigosa : vigoureux coup de balai à Telemundo
Je suis impressionné par la transparence de la chaîne, qui a annoncé la décision sur son antenne, avant d'envoyer immédiatement ses journalistes malmener le maire sur la question. Comme à chaque fois dans cette affaire les reporters, toutes chaînes confondues, se sont déchaînés - impensable en France de crier à un politique : "Et tu vas nous dire à la fin combien tu t'es tapé de filles ?". Les dérushages n'en sont que plus réjouissants.
lundi 30 juillet 2007
De Tijuana à Los Angeles, les disparus de la frontière
jeudi 26 juillet 2007
Mortels, les bonbons piment-plomb
Alerte dans les épiceries latinos ! Dans un article au ton apocalyptique, La Opinión nous apprend que les bonbons Pulparindo contiendraient du plomb à haute dose. Au Mexique comme ici, les gamins raffolent de ces confiseries rouges, à base de tamarin, de sucre, du sel et de piment. Stupeur en apprenant que les dulces mexicains représentent 620 millions de dollars par an rien que pour la Californie.
A ceux qui voudraient s'essayer aux saveurs de l'agridulce enchiloso, je conseille plutôt la michelada, coktail de bière assaisonnée avec du citron vert, du sel et du piment... sans plomb. La célèbre marque américaine Budweiser vient justement de lancer sa Chelada (j’ai pas goûté mais je conseille plutôt à chacun de se la préparer à la maison, selon la recette susmentionnée). Les indutriels des deux bords l'ont compris : le marché latino est énorme - et il est en pleine croissance.
lundi 23 juillet 2007
Tijuana - Les maquiladoras, zone de non-droit du travail
J.C. : Il est presque impossible de gagner face aux multinationales au niveau légal. Ce n’est souvent pas faute de preuve, mais la corruption est telle au niveau des tribunales laborales (les prud’hommes mexicains, NDR) que ces entreprises s’en sortent toujours. Notre camarade Rosa, une ouvrière de l’usine ACORN qui s’était vu reconnaître 40.000 Pesos d’indemnisation après des années de procédures, n'a jamais vu la couleur de cet argent.
LA C. : Comment pourrait-on protéger davantage les employés des maquiladoras ?
Nous aurions cependant besoin de réglementations plus strictes pour nous aider à prouver que certains produits chimiques ont des effets négatifs sur les travailleurs, sans attendre trente ans, quand que tout le monde est déjà malade ou mort. Du fait de la sous-traitance en chaîne, les employés ignorent souvent totalement la nature des produits qu’ils manipulent. Dans ce genre d’usine, les ouvriers sont pris à l’essai : ils ne sont engagés que s'ils ont réussi à travailler au milieu des effluves chimiques, sans avoir jamais vomi de la journée.
dimanche 22 juillet 2007
Tijuana - El Ejido Chilpancingo, dernière étape avant l'exil
C'est le genre de quartiers qui ont poussé comme des champignons ces vingt dernières années à Tijuana, dont l'aire urbaine connaît la plus forte croissance du Mexique. Les habitants de Chilpancingo, vaste amas de tôles construit sur un marécage, sont pour la plupart des travailleurs des maquiladoras. Ils viennent des états pauvres du Mexique et parfois de plus loin, du Nicaragua ou du Salvador.
Pour économiser les 9 pesos que coûte le trajet jusqu'à l'usine, les ouvriers du village empruntent à pied un chemin qui passe au beau milieu des ruines d'une ancienne usine d'incinération de plomb. Sur le site de la défunte Metales y Derivados, les batteries défoncées s'étalent encore à l'air libre, au milieu des tas blancs de poudre de métal toxique. Dans le sol de la communauté El Ejido Chilpancingo, on enregistre des taux de plombs 50 fois supérieurs à la limite autorisée par la loi.
A l'automne, quand les fortes pluies viennent gonfler les boues du marécage, un torrent se forme, emportant régulièrement le pont qui relie le village au reste de la ville. Mais l'idée qui obsède la plupart des esprits ici, c'est le passage de la frontière toute proche. A Chilpancingo, on vit avec l'espoir que les journées à l'usine et les nuits dans les cabanes de bric et de broc ne seront qu'une étape, avant l'eldorado nord-américain.
mercredi 18 juillet 2007
Valeureux défenseurs de la Comunidad
lundi 16 juillet 2007
Spanglish et "ciudad limpio" : les coulisses des médias latinos
Seconde surprise : l’espagnol de Villaraigosa laisse un peu à désirer. L’accent n’est pas génial (le francesito sait de quoi il parrrrrle). L’édile latino se paye même une faut d’accord, en nous promettant "la ciudad la más limpio del mundo". Aïe !
Mon étonnement amuse mes collègues : beaucoup sont nés ici et avouent volontiers hésiter parfois dans la langue de Cervantès. Tout le monde pratique un joyeux spanglish où l’on saute sans crier gare d’une langue à l’autre, sans logique particulière. Quant aux présentatrices, sitôt le direct terminé, elles ne parlent plus qu’anglais…
dimanche 15 juillet 2007
Samedi foot au coeur du Downtown latino
jeudi 12 juillet 2007
Ces jours sans mexicains à Orange County
Depuis cinq jours, les médias latinos multiplient les « breaking news », rivalisant d’inventivité pour trouver des angles originaux sur un gros conflit social. La grève des transports du comté d’Orange, au Sud de Los Angeles, affecte surtout les latinos, qui comptent pour les deux-tiers des passagers selon un éditorial de La Opinión. Ici, il n’y a guère que les touristes et les gens pauvres qui prennent le bus. Ceux qui empruntent ces lignes gagnent moins de 20.000 $ par an, et la plupart n’ont ni voiture, ni permis de conduire.
Les reportages montrent la galère des travailleurs qui craignent de perdre leur boulot faute de pouvoir s'y rendre et les magasins fermés faute de personnel. En voyant ces images, je repense au film Un jour sans mexicain, de Sergio Arau, qui met en scène le désaroi d'américains complètement paumés après la disparition soudaine des travailleurs latinos.
En 2050, la Californie majoritairement hispano
lundi 9 juillet 2007
Sur Alvarado Street, les bondieuseries cotoient les fresques murales et les "fake IDs"
Alvarado a une spécialité : les fake IDs, ces fausses cartes d'identités souvent parfaitement imitées qui font la réputation des lieux. A peine sorti de la station de métro Westlake/MacArthur Park, le passant est assailli d'offres. Les américains trop jeunes pour consommer de l'alcool (en dessous de 21 ans) peuvent se faire inscrire la date de naissance et même le nom qui leur convient. Un jeune éthiopien me montre fièrement son acquisition, avec sa nouvelle identité : "John Weine" !
Sur Alvarado, le Mexique n'a jamais été aussi proche. Les agences de voyage proposent des billets d'avion à 300 dollars pour Mexico (en basse saison, caramba !). Devant la banque, les habitants font la queue pour envoyer de l'argent au pays, alimentant ainsi la deuxième ressource de revenu de l'économie mexicaine, après le pétrole. Sous le regard des héros de l'indépendance, peints sur les murs dans la plus grande tradition des murales, on peut même se procurer des amulettes porte-bonheur de la vierge de Guadalupe. Avant de partir, je suis tombé sur une affiche annonçant pour le 14 juillet un grand spectacle de lucha libre, le catch folklorique mexicain (voir la vidéo et l'affiche super kitschs). Cette année, je n'exclue pas de fêter la prise de la Bastille en allant crier des insanités avec quelques milliers d'aficionados des lutteurs masqués !
samedi 7 juillet 2007
Le maire de LA avoue une relation avec la présentatrice star de ma chaîne
Un peu de people dans ce trop sage blog ! Le maire latino de Los Angels, Antonio Villaraigosa, a avoué une relation extra-conjuguale avec Mirthala Salinas, la présentatrice vedette du JT de Telemundo 52 (la chaîne où je réalise mon stage). Dans la grande tradition américaine, il s'est livré durant une conférence de presse télévisée, mardi 3 juillet, en anglais et en espagnol.
Un homme politique qui sort avec une journaliste : une telle affaire serait impossible en France, où la presse sait tenir ses distances avec le pouvoir, comme chacun le sait…
Le Monde du 7 juillet revient sur cet incident de parcours de « l’étoile montante démocrate », tandis que La Opinión, le même jour, en minimise l'impact sur la carrière de Villaraigosa . Le Los Angeles Times, de son côté, propose un dossier complet sur cette « saga d’un été de l’amour ». Telemundo ne s'est pas contenté de suspendre la présentatrice : la chaîne a consacré un programme entier à cette actu. Et moi, je vais éviter le sujet mardi, premier jour de mon stage !
dimanche 1 juillet 2007
Vie et mort de la réforme migratoire américaine
Les médias latinos, qui s'étaient massivement engagés en faveur du texte, ne cachent pas leur déception. Depuis mon arrivée ici, j'ai trouvé des colonnes entières d'articles appelant les lecteurs à faire pression sur les parlementaires au Sénat. Les mêmes journalistes n'hésitant pas, dans le même temps, à dénoncer le lobbying anti-loi du camp opposé, notamment de la part des radios anglophones conservatrices. Au lendemain de la défaite, Jorge Ramos, présentateur vedette du journal télévisé la chaîne Univision, exprime son amertume dans La Opinión, avec un étrange raisonnement coût/bénéfice. Pour lui, la légalisation des 12 millions de clandestins serait une façon de les remercier pour leur travail... et rapporterait surtout 25 millions de dollars d'impots à l'Etat dans les 10 ans à venir !
DésillusionsEn fait, cette loi soutenue officiellement par le Président George Bush a fait l'unanimité contre elle. Les conservateurs les plus durs y voyaient une amnistie pour les immigrants clandestins. Les syndicats de travailleurs américains craignaient une menace pour leurs emplois. Les associations d'immigrants, de leur côté, ont critiqué les conditions drastiques imposées pour la naturalisation ainsi que l'alourdissement des sanctions prévus contre les clandestins. Pourtant, ils avaient appuyé la loi en éspérant qu'elle serait tempéré lors de son passage devant la Chambre des représentants puis devant le Comité de conciliation.
Las, au Sénat, la loi n'a obtenu que 46 voix sur les 60 nécéssaires. Sans illusion, les partisans de la réforme appellent à la mobilisation pour éspérer un nouveau texte en 2008. En fait, personne ne devrait se risquer à relancer un débat aussi explosif avant les prochaines présidentielles. Les clandestins attendront.
samedi 30 juin 2007
Les tacos de l'autre côté - The other side's tacos - Los tacos del otro lado
Bienvenue sur mon blog LA Comunidad !